IL A REJOINT ALINE DANS SON PARADIS BLEU
IL A REJOINT ALINE DANS SON PARADIS BLEU.
La nouvelle vient de tomber, Christophe l’inoubliable interprète « d’Aline » vient de nous quitter à l’âge de 74 ans à l’hôpital de Brest ou il avait été conduit après avoir été hospitalisé et admis en réanimation fin mars dans un hôpital parisien, avant d'être transféré à Brest, où il avait été "intubé sous sédation profonde". Il est mort des suites "d’un emphysème", une maladie pulmonaire, a précisé sa famille. La femme du chanteur n'a jamais fait mention de la maladie Covid-19 dans ses communiqués et, interrogée au téléphone par l'AFP, a tenu à insister sur "l'emphysème". Le journal le Parisien avait affirmé au moment de l'hospitalisation de Christophe que celui-ci avait été testé positif au coronavirus, ce que l'agent du chanteur n'avait pas confirmé.
L'annonce de son hospitalisation puis de son transfert à Brest avait ému le monde du spectacle et les réseaux sociaux. L’annonce de sa mort, survenue au milieu de la nuit, a rapidement suscité de nombreuses réactions pleines d’émotions. A commencer par celle de Jean-Michel Jarre, qui avait écrit les textes de deux des albums majeurs de Christophe - et leurs morceaux-titres phares - "Les Paradis Perdus", 1973 et "Les Mots bleus", 1974. "On pense que les gens qu’on aime sont éternels et ils le sont, et tu l’es", a tweeté l’auteur de l’album "Oxygène".
Nous redoutions cette nouvelle depuis l’annonce de son hospitalisation Daniel Bevilacqua de son vrai nom est parti. Malgré le dévouement sans faille des équipes soignantes, ses forces l'ont abandonné, écrivent dans un communiqué transmis son épouse et sa fille Lucie. "Aujourd'hui, les mots se lézardent... et tous les longs discours sont bel et bien futiles", poursuivent-elles dans ce court texte.
Christophe avait connu le succès dès "Aline", tube instantané en 1965. Il n'avait cessé ensuite de promener sa silhouette de dandy décalé dans la chanson française. Ses récents albums "Christophe, etc.", volumes 1 et 2, sortis l'année dernière, où il reprenait ses standards avec des interprètes de toutes générations (d’Etienne Daho à Jeanne Added en passant par Philippe Katerine), prouvaient encore que l’aura de l’artiste moustachu aux cheveux mi-longs était intacte.
Je ne connaissais pas personnellement Christophe mais avais suivi de près sa carrière par l’intermédiaire de l’une de ses tantes, Marguerite BEVILACQUA écrivain célèbre et son fils Henri, peintre réputé Parisien et amis personnels.
Christophe restera dans nos mémoires comme celui qui nous faisait encore chanter en karaoké car tous, jeunes ou plus âgées, connaissent ses chansons.
Aline n’est pas revenue, emportée par la mer mais son interprète qui vient de rejoindre son paradis bleu, restera à tout jamais dans nos mémoires et dans nos cœurs.
A toute sa famille j’adresse mes plus sincères condoléances.
17 avril 2020
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